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Sio SOCIÉTÉS SAVANTES soit dans d'autres villes, il existe déjà des usines produisant la force électrique en servant au fonctionnement de diverses industries. — M. l'abbé Chevalier présente une notice bio-bibliographique sur M. le chanoine Albanès, mort récemment à Marseille. — L'Académie vote la somme de ioo francs pour l'érection du buste de M. Raulin. — M. Vachez donne lecture d'une notice sur M. Honoré Pallias, décédé le 5 septembre 1896, en léguant à F Académieune somme de 20.000 francs, dont les revenus seront employés, tous les deux ans, à couronner un ouvrage manuscrit, historique ou littéraire. M. Honoré Pallias était né à la Grave (Hautes-Alpes), le 13 juin 1833. Après avoir fait ses études classiques au Lycée de Lyon, il débutait dans la carrière des lettres, à l'âge de vingt ans seulement, en publiant dans la Revue du Lyonnais, une étude de géographie historique, pleine d'érudition, qui fut suivie bientôt après de plusieurs autres travaux, presque tous relatifs au Dauphiné, dont l'histoire lui était familière. Indépendamment du legs fait à l'Académie, M. Honoré Pallias a aussi fait diverses libéralités en faveur de plusieurs établissements de bienfaisance et des Sociétés savantes des provinces voisines, auxquelles il appartenait comme mem- bre titulaire ou correspondant. Séance du 26 mai 1897. — Présidence de M. M. Beaune.— Hom- mage faità l'Académie : i° Lyon-Salon, par M. Bleton; 2° La croyance au surnaturel, par Mlle Anzoletti, traduit par Mme Vismara ; 3» Biographies Uzétiennes, par M. Artozoul. — M. Bonnel fait connaître que de nou- velles recherches faites dans les procès-verbaux de la Compagnie lui ont appris, que dans la séance du 25 mars 1845, l'Académie conféra le titre de membre associé au P. Lacordaire, et que le 31 mars de la même année un banquet lui fut offert dans la salle même des séances de l'Académie. Ainsi se trouve confirmé le récit fait par le P. Lacor- daire dans une lettre écrite par lui à M111* Swetchine, le 6 avril sui- vant. — M. Ollier place, de nouveau sous les yeux des membres de l'Académie plusieurs radiographies prises sur des opérés, auxquels il avait extirpé des portions d'os assez volumineuses. Puis il traite, d'une manière générale, la question de la régénération osseuse, que l'on ne pouvait démontrer autrefois qu'au moyen d'une autopsie, en faisant connaître les résultats merveilleux qu'il avait obtenus chez deux jeunes filles atteintes d'ostéo-myélite, et dont l'une avait subi l'ablation d'un , fragment d'os de 28 centimètres de longueur, et l'autre celle d'un fragment de 22 centimètres.