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 262                     SOCIÉTÉS SAVANTES

rivage, la profondeur de la mer devient de plus en plus grande. Puis, à
une distance de 90 milles marins, le sol s'affaisse tout à coup, à une
profondeur qui varie de 1.500 à 2.000 mètres. C'est au pied de cette
falaise, qui est à peu près parallèle à nos côtes, que les sondages ont
été effectués, et, comme les courants marins y ramènent une quantité
considérable de mollusques, on en a recueilli de nombreuses espèces,
dont M. Locard a opéré le classement. — M. l'abbé Chevalier fait
hommage : i« Des Annales de la Ville de Romans, œuvre posthume de
son père, le docteur Chevalier, 2" de la collection de h Revue desdiocèses
de Faïence et de Viviers, de l'année 1896, qui renferme notamment un
travail sur un bréviaire manuscrit de la Bibliothèque nationale, qui,
d'après quelques érudits, aurait appartenu à l'église de Digne, ce qui
ne parait pas établi à M. l'abbé Chevalier. — M. Bleion fait hommage
d'un volume intitulé : L'ancienne fabrique de soieries, qui renferme des
renseignements intéressants sur l'histoire de l'industrie de la soie à
Lyon. — M. Perrin, trésorier, présente un rapport sur la situation
financière de l'Académie et des diverses fondations dont la charge lui
est confiée. — M. Berlioux communique une étude sur les rapports des
Européens avec l'Extrême-Orient, à l'occasion de la découverte, dans
l'île de Sumatra, de plusieurs inscriptions phéniciennes, mélangées de
caractères grecs et qui remontent au iv« ou au v= siècle avant Jésus-
Christ. Ces inscriptions sont, en effet, selon toute vraisemblance,
un souvenir du voyage de Néarque, fait pendant l'expédition
d'Alexandre et dont Arrien a fait le récit. Cette expédition ne fut, d'ail-
leurs, que le prélude des relations commerciales que les Grecs entre-
tinrent avec l'Extrême-Orient, soit par la Mer Rouge, soit parle golfe
Persique. On comprend ainsi qu'à la suite de voyages répétés, on ait pu
pénétrer jusqu'à l'Australasie et même jusqu'à la Chine.

     Séance du 23 février 1897. — Présidence de M. Beaune. — M. Cail-
. lemer présente, au nom delà Commission des finances, un rapport sur les
  prix à décerner pendant le cours de l'année 1897, savoir : i° Prix Chris-
  tin et de Ruolz. Ce prix est maintenu au chiffre de 1.000 francs pour le
  concours ouvert sur le sujet suivant : L'hygiène des eaux de l.yon. 2° Prix
  Lebrun. Ce prix ne sera pas décerné cette année, sauf qu'une médaille de
  bronze pourra être accordée pour quelque invention ou découverte utile
  intéressant l'industrie lyonnaise. 30 Prix Ampère. Ce prix ne sera décerné
  qu'en 1899. 4° Prix Dupasquier. Ce prix de 300 francs sera décerné Ã