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274            NOTICE SUR LES PLANS ET VUES

   2°. — Sur l'emplacement des anciens fossés de la Lan-
terne, on a ajouté : « ancien canal de communication entre le
Rosne et la Saône. »
   Le P. Ménestrier a pris grand soin de nous faire con-
naître qu'il était l'auteur de cette découverte : Malheureu-
sement les raisons qu'il donne à l'appui ne confirment
nullement l'existence d'un canal navigable sur cet empla-
cement (2), et les découvertes faites en 1881, lors de la
construction d'un égout sur la place des Terreaux, devant
la façade du Palais des Arts, infirment les présomptions
émises en sa faveur par Artaud et Chenavard (3).
   A. de Boissieu, le premier, a relevé l'erreur dans laquelle
est tombé le P. Ménestrier à propos du canal de communi-
cation entre le Rhône et la Saône aux Terreaux. (Ainay,
son autel, son amphithéâtre. Lyon, 1864.)
   Plus tard, Benoît Vermorel a démontré l'impossibilité de
son existence et en même temps l'origine de la légende qui
lui a donné cours. {Les fortifications de Lyon au Moyen Age.
Revue lyonnaise, mars 1881.)
   Quant au reste du plan, il est exactement semblable à
l'original du xvie siècle, dont il est une bonne reproduction,
avec des dimensions moins grandes qui permettent au
lecteur de le consulter plus facilement que les vingt-cinq

  (2) Les divers caractères des ouvrages historiques, avec le plan d'une
nouvelle histoire de la ville de Lyon. De Ville, 1694, p. 423.
  Histoire Civile ou Consulaire de la Ville de Lyon. De Ville, 1696. II-
Dissertation sur le passage d'Annibal, p. 15.
   (3) Nous espérons publier prochainement les résultats de nos recher-
ches dans une série d'articles résumant les découvertes faites dans les
fouilles exécutées à Lyon depuis plus de vingt années, et dont nous
avons relevé les plans et profils pour servir à la reconstitution du sol
antique de la ville.