page suivante »
\ — 41 — être posés à mi-hauteur de part et d'autre de l'entrée, le caisson à décor quadrangulaire posé de même en face de la Table Claudienne-,si bien que, dans ce vestibule, serait enfin rassemblé tout ce qui reste de la mosaïque primitive en dehors de la reconstitution actuelle, hormis cependant des fragments de cinq caissons que l'on discerne, non sans quelque peine, dans le pêle-mêle de débris dont Martin-Daussigny fit, en 1877, revêtir le sou- bassement du couloir qui sépare l'ancien réfectoire des autres salles de la sculpture, hormis aussi un fragment retrouvé par moi dans les dépôts, qui complète, ou peu s'en faut, l'un de ces derniers caissons. Toutes déductions faites, le total des panneaux entièrement disparus depuis 1841 s'élève donc seulement à huit. Le schéma ci-après (fig. 16) fait voir le rapport de l'original et de la reconstitution actuelle, en même temps qu'il indique quelles parties n'ont pas été comprises dans celle-ci et ce que chacune d'elles est devenue. Les compartiments de la mosaïque primitive y sont numérotés de gauche à droite et de haut en bas, en chiffres arabes ; les chiffres romains désignent les places, numérotées selon le même ordre, que les panneaux conservés occupent dans la mosaïque actuelle. Les panneaux perdus sont marqués d'une croix, accompagnée de la date 1841 pour celui qui manquait lors de la découverte. La lettre A marque les éléments utilisés pour la décoration du vestibule des Antiques ; la lettre D les trois panneaux supprimés lors de la seconde repose et retrouvés intacts aux dépôts ; la lettre S les caissons dont les débris ornent le soubassement du rez-de-chaussée ; enfin les lettres DS celui que j'ai en partie reconnu sur ce soubassement, en partie retrouvé aux dépôts.