Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
402                  L'ACADÉMIE DE LYON

académiciens vétérans et d'un nombre illimité d'associés,
résidant en d'autres lieux.
   Les exercices étaient divisés en deux classes: les sciences,
d'un côté ; les belles lettres et les arts de l'autre, de telle
sorte qu'il y avait une séance consacrée aux sciences, puis
une autre consacrée aux lettres, se succédant alternative-
ment et avec une stricte régularité. Vingt académiciens
étaient classés pour traiter des mathématiques, de la physi-
que, et des arts qui ont le plus de rapport avec ces scien-
ces. Seize étaient désignés pour traiter les différentes parties
de la littérature, et quatre pour les arts qui ont le plus
d'affinité avec les belles-lettres.
   Il y avait deux Directeurs (on dirait aujourd'hui Prési-
dents), nommés dans une même année : l'un était pris
dans la classe des sciences, l'autre dans celle des lettres et
arts ; ils présidaient chacun pendant six mois et rendaient
compte des travaux du semestre, en séance publique. Le
duc de Villeroy était encore le Protecteur en titre de
l'Académie ; mais cette protection devait être purement
nominale, car les procès-verbaux du temps ne contiennent
pas un seul mot, ni un seul fait concernant le Protecteur.
Son nom même y est supprimé définitivement à partir de
l'année 1791.
    Comme on ne s'occupera, dans ce qui va suivre, que des
académiciens ordinaires, et comme leurs noms vont sou-
vent reparaître dans ce travail, il est utile d'en avoir ici la
liste ; la voici telle qu'elle figure dans les almanachs de
1789, avec la date de leur admission et leur adresse en
ville :