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362 UNE Å’UVRE DE BIENFAISANCE
Les enfants des pauvres assistés retrouvent encore un
généreux concours quand arrive pour eux l'heure décisive
où ils ont à faire choix d'une profession.
L'Association prend à sa charge soit les frais d'apprentis-
sage, soit la remise partielle ou totale du linge nécessaire.
Exemple :
1769. — « Une apprentisse (sic) pour trois mois :
9 livres. »
1772. — « Aune maîtresse tailleuse pour enfants « pour
« apprentissage de la Mercier pour trois années : 150 liv. »
1788. — « Pour la fille Molin, apprentisse : bas de laine,
« deux mouchoirs d'indienne, deux bonnets à deux rangs :
« 18 liv. 15 sous. »
Des subsides sont accordés pour les soins à donner à la
première enfance. Exemple :
1778-1779. — « A la Marchand pour nourrissage d'un
« enfant au prix convenu de 24 écus par an ou 6 livres par
« mois. »
L'œuvre pourvoit aux frais d'entretien de personnes que
l'âge ou les infirmités ont réduites à l'impuissance. Elle
pousse parfois la délicatesse jusqu'à allouer une somme
suffisante pour que ces bons vieillards puissent continuer
l'usage de petites jouissances dont une longue habitude a
fait pour eux un impérieux besoin. Elle assure ensuite Ã
leur dépouille mortelle le soin d'une sépulture convenable.
Exemple :
1780. — « Entretien, blanchissage et tabac de Mlle Delà -