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                               IZERNORE                     293

débris témoins des luttes, des résistances, des hauts faits et
des malheurs de nos ancêtres, leur mémoire en sera au
moins conservée et ils n'auront pas disparu pour toujours
dans la nuit du silence et de l'oubli!

   Plus tard, de nouvelles découvertes viendront peut-être
apporter des changements aux idées émises dans cet ouvrage,
je serai le premier alors à m'incliner devant elles et à les
reconnaître dans l'intérêt de la vérité.

  Pour moi je ne regretterai jamais ni le temps, ni la peine
que malgré toutes ses imperfections, cette étude a pu me
coûter.
  En terminant je répéterai avec le poète :

            Et dulcis Patrice facta referre, labor!

  Oui c'est là un doux labeur, j'ajouterai une satisfaction
du cœur, si j'ai pu en rappelant son histoire, être utile à
mon pays.


                                               E.   CUAZ.




     N° 3. — Septembre 1893.
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