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27O              UNE Å’UVRE DE BIENFAISANCE

vent remis à l'œuvre par l'intermédiaire du curé ou des
vicaires de Saint-Pierre. Exemple :

1772     1.200 liv. « par M. le curé de la part de deux
                      particuliers. »
         3.000 — remis à M. le curé pour une rente via-
                      gère de 150 livres.
1773     4.600 — « par un quidam » pour aumône.
1774       400 — « par un quidam » pour aumône.
         4.000 — par une personne inconnue.
1777     1.600 — « par un quidam » entre les mains de
                      M. Dugad, ancien curé.
1784     2.roo — par « divers citoyens ».
1786       360 — « par une personne qui ne veut être
                      connue. »
           384 — par une autre.

  Les pauvres ne sont point oubliés lorsqu'un heureux évé-
nement vient apporter l'allégresse au sein de la famille. De
même le citoyen que ses vertus et son mérite ont désigné
aux honneurs des charges publiques, se fait un devoir de
marquer son entrée en fonctions par une offrande en faveur
des déshérités de ce monde. Exemple :

26 novembre 1771, 171 liv. 2 s. 6 den. provenant d'une
  quête faite le jour des noces de MIle Clavière.
7 décembre 1771, 600 livres données par M. Sponton à
  l'occasion de son élévation à l'échevinat (33).


   (33) Laurent-Félix Sponton, échevin en 1772-1773.
   Un sieur Jérôme Sponton, gentilhomme toscan, agent de S. A. R.
le grand-duc de Toscane, fut recteur de l'Hôtel-Dieu de 1755 à 1758.