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                  DES GRANDS CARMES DE LYON                453

   i6<)<), septembre u. — M. Vaginay, avocat du couvent,
étant décédé depuis quelques jours, la communauté nomme
M. Descombes, qui passait dans le Barreau pour un habile
homme et dont la famille a d'ailleurs plusieurs fois donné
au couvent des marques d'estime et d'amitié.
   ijio,juin.  — Arrivée à Lyon des deux savants Béné-
dictins D. Martin et D. Durand, que la Congrégation de
Saint-Maur envoya visiter les archives ecclésiastiques de la
France, pour préparer une nouvelle édition du Gallia chris-
tiana. Ils furent logés chez les Grands Carmes, qui les
reçurent, dit le récit de leur voyage, avec beaucoup de
charité. Voyage lilt., i " part., p. 233.
  1714, août 14. — L'avocat de la communauté étant
mort, les vocaux choisissent M. Valou, ancien ami de la
maison et très habile homme.
  1716, février 17. — Marianne Ferrary, veuve de feu
messire Jean-Baptiste de Noyelle, président en l'élection
de Lyon, fonde un service à perpétuité dans l'église des
Carmes, le jour anniversaire de la mort de sa domestique,
Françoise Néele.
   1719, mai 13. —• Durand l'aîné, procureur, nommé à la
place de Thibaud.
   1720, mai 13. — M. de Lamonnière, médecin ordinaire
du couvent, n'étant plus en état de le servir à cause de sa
vieillesse et de ses infirmités, est remplacé par M. Pista-
locci, indiqué par le premier comme le plus convenable
pour des religieux et d'ailleurs très affectionné à la maison.
  1720, juillet 30. — Réception dans l'église des Grands
Carmes d'un chevalier du Mont-Carmel. La messe fut dite
solennellement par le R. P. Anastase de Saint-Michel,
      Kc' 6. — Juin 1SR9                              ??