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DI:S GRANDS CAKMKS Dfc LYOX 4 (9 heures du matin. A l'assemblée capitulaire de 1674, u n Père Carme renouvela les protestations déjà élevées contre la décision du R. P. Provincial, ce qui fit examiner à nou- veau la question. La communauté, ouïe la lettre du révé- rendissime général Orlandi, du 27 mars 1673, en réponse aux plaintes du couvent, adressée au Prieur et lui disant qu'il a consulté les constitutions et qu'elles n'obligent pas à dire Matines à minuit; qu'il avait mandé au P. Timothée de ne pas changer l'heure accoutumée, s'il n'était certain qu'il y aurait autant de religieux à minuit qu'à quatre heures; que si cette dernière heure contrariait le couvent, il fallait remettre Matines à quatre heures, si cela pouvait se faire sans scandaliser le peuple; que le couvent est mieux à même que lui de comprendre ce qu'il convient de faire à ce sujet; la communauté décide à l'unanimité de remettre Matines à quatre heures, mais par révérence pour le Révérendissime Général, on lui écrira pour le prier d'agréer le changement au Chapitre provincial qui suivit (1675). Le P. Provincial ne dit mot de cette querelle et de sa propre autorité, il fit droit à la requête des Grands Carmes. 1676, janvier 4. — Visite du Provincial. Ordonnances : Défendons à tous et un chacun de nos inférieurs, sous quelque prétexte que ce soit, d'aller à aucun monastère de religieuses sans notre expresse permission Ayant connu beaucoup d'abus pour le spirituel et le temporel, à l'occa- sion des lettres qui s'écrivent de part et d'autre, ordonnons que le P. Sacristain ou celui qui les recevra, les porteront au R. P. Prieur, lequel usant de son droit, prendra garde que tels abus désormais ne se commettent plus et pour y obvier, que conformément à nos constituiions, les lettres