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                DES GRANDS CARMES DE LYON                    445

P. Carron, avant sa mort, en le mettant en apprentissage
aux frais du couvent.

    1668, février ij. — Le R. P. Cyrille Morel, docteur en
théologie de Paris et prieur du couvent de Lyon, après avoir
fait un ample discours sur les avantages qui se trouvent dans
la pratique des trois vœux de la religion et spécialement
dans celui de l'obéissance, annonce son dessein de se
démettre de sa charge Ayant confirmé cette résolution en
renouvelant ses vœux avec le reste de la communauté, il
adresse à ses religieux un pressant discours sur la crainte
que tous les supérieurs doivent avoir du compte qu'ils ont à
rendre à Dieu, non seulement de leurs propres actions,
mais encore de celles de tous leurs subordonnés. Para-
phrasant les paroles du prophète Ézéchiel, sanguinem de
manu iuâ requiram, il en fait ressortir cette pensée que
 chacun en particulier doit faire usage pour son salut du
 sang de Jésus-Christ répandu sur tous les hommes et que
les supérieurs sont tenus sous peine de damnation de veiller
 à cet usage, à l'égard de chacun de leurs inférieurs ; que
 cette responsabilité l'effraye et qu'il a prié le très R. P. Pro-
 vincial d'accepter la démission de son prieuré ; qu'il en a
 reçu une patente favorable dont lecture est faite par le
 secrétaire de la communauté. Cette lettre patente nomme
 un prieur ou vicaire, supérieur en chef à la place du prieur
 qui se démet; il ne pouvait être procédé à une élection de
 prieur que tous les trois ans, dans le mois qui précédait la
 réunion du Chapitre Provincial.
   1668, mars 6. — Démission du sacristain parce que le
couvent veut le charger par inventaire de plusieurs joyaux
attachés au col de la petite Notre-Dame qui est à l'autel dit
de Notre-Dame des Lumières.