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444                 HISTOIRE DU COUVENT

il résolut de n'inhumer les morts qu'après avoir pris
connaissance de leurs testaments. (V. Arrêt du Parlement de
Paris, 21 mai 1505.)
  1664, novembre IJ. — Élection d'un R. P. Moniteur. Le
couvent de Lyon ayant été destiné par le dernier Chapitre
Provincial pour l'étude de la théologie.
   166J. — A. Bougerai, prêtre de Marcillat, publie à Lyon
un volume intitulé : Le Triomphe de la Manne céleste sur les
autels de toutes les églises de la noble et auguste ville de Lyon.
  Il consigne dans un ou plusieurs quatrains des allusions
aux faits particuliers à chaque église ; c'est par exemple en
ces termes qu'il rappelle que l'église Saint-Jacques a été le
premier lieu de réunion des habitans de Lyon.

                   Dieu porle sans ennuy
                   Cette machine ronde,
                   Et Jacques voit chez luy,
                   Une foule de monde.

   Ses vers sur l'église des Grands Carmes sont des plus
insignifiants :

             Induxi vos in terram Carmeli. Jerem. 2.
                  Voicy le mont Carmel
                  Où commence l'Eglise,
                  Et le bonheur formel
                  De la terre promise.

  Il ne donne aucune note sur cette église.
   1668, février 11. —Sur la proposition du P. Prieur, la
communauté décide qu'elle récompensera les services du
garçon de la sacristie, qui est depuis sept ans dans la maison
et qui a été recommandé par le dernier sacristain le