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CATALOGUE DE NEUVILLE 429 nous ne pouvons mieux faire que de terminer par l'extrait suivant : « Les dames chanoinesses, dit l'abbé Gourmand, ne renfermaient pas, dans l'enceinte du Chapitre, l'autorité de leur influence et l'activité de leur zèle ; elles les étendaient encore au dehors et les faisaient servir au bien-être des habitants et des populations circonvoisines. Parleurs soins, des ponts en pierre, les premiers peut-être jetés sur les rivières des Dombes, furent construits sur le Renom; les rues des villages furent pavées, les enfants instruits, même à cette époque, où l'on était loin d'apprécier, comme aujourd'hui, les bienfaits de l'instruction. Mais on leur est surtout redevable de l'établissement de cette large route, qui met Neuville en communication avec Bourg et Tré- voux, et par suite, avec Lyon. C'était, au rapport de La Lande, cette route que suivait autrefois le courrier, qui transportait les dépêches de la capitale du Lyonnais dans la capitale de la Bresse. « Ces travaux, qui de nos jours, seraient considérés comme de peu d'importance, en avaient une très grande à cette époque; attendu que le progrès qui s'est développé si rapidement parmi nous, commençait à peine alors à faire sentir ses premières influences. » Le progrès a été, en effet, si rapide depuis, que les com- munautés, qui ont fait tant de bien autour d'elles, on les disperse; les hommes ont été expulsés, le tour des femmes n'est pas loin..., à moins qu'il ne plaise prochainement, à Celui qui est le souverain Maître, d'arrêter enfin ces dévas- tations impies forcément temporaires. Les efforts des mé- chants n'ont jamais abouti, à toutes les époques, qu'à faire renaître plus florissante la religion du Christ, celle sous