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 390            CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

     L'abbé Hogier, de l'Ile-Barbe, dont Le Laboureur nous
  fait un si grand éloge, était-il aussi de la même famille (2) ?
  Tout autant de questions que nous n'avons pu résoudre.
     Dans la charte susdite, Bérard, archidiacre de Lyon et
  par la suite évêque de Mâcon, au moment de partir pour
  Jérusalem avec son frère Humbert, avait engagé au cou-
  vent de Saint-Martin d'Ainay tout ce qu'il possédait sur les
  paroisses de Vaise, d'Écully et de Dardilly. Cela fut fait par
  l'entremise de l'archevêque Josserand, entre les mains de
  dom Ponce, abbé d'Ainay, et de dom Bérard, prieur de
 Chazay. Mais les deux frères étant morts, c'est-à-dire,
 Bérard, évêque de Mâcon, et Humbert Orselli, son frère,
 lturs deux héritiers, à savoir : les fils d'Humbert (Hugues
 de R'iotor et Dalmace de Châtillon), vinrent au couvent
 revendiquer les biens engagés. On convint alors que
 l'abbaye resterait en possession de ces biens moyennant la
 somme de cinq cents sols comptés par dom Bérard, prieur,
aux deux frères Hugues et Dalmace, de plus, qu'il en serait
compté dix à Hugues Palatin et dix à Rançon de Juigo,
leurs conseillers. Les deux seigneurs se désistèrent alors de
toute prétention sur les dits biens, en le jurant sur l'autel
du seigneur Pierre, archevêque de Lyon et entre les mains
de ce prélat (5).
  Les seigneurs de Châtillon-d'Azergues étaient donc les
Orselli, antique famille du marquisat de Saluces, dont les
armes sont un ours de sable rampant sur un champ d'or (4).
Les Orselli, qui vinrent à Lyon à la suite de Conrad le


  (2) Mazures, Guigues, t. I, p. 70, 71 et suiv.
  (3) Grand Cari. d'Ainay, t. II, chart. U T .
  {4) Fiori di blasoneria. Fr. A. délia Chiesa. Torino, A. Cavaleri,
16)5.