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               DES GRANDS CARMES DE LYON                  287

de 20 et de 30,000 manœuvres pour achever les fortifi-
cations. AD. C, 546 et 660.
   ijjo, 18 janvier. — Acte reçu par Me Pierre de Challes,
notaire, contenant legs par noble Guilleaume François,
receveur pour le Roi, d'une rente pour entretenir à Paris,
pour faire leurs études, pendant dix ans, un Carme et un
Cordelier. RG., p. 259.
   IJS7, mardi 1" juin. — Les consuls passent mandement
aux prieur et religieux du couvent des Carmes, de la
somme de six livres tournois pour le louage de la chambre
étant dans ledit couvent pour entreposer les salpêtres,
appartenant à ladite ville. D. C.
   1564, juillet, 31. — Acte reçu Me Biaise Thevenon,
notaire; Antoine Bénier, atteint du mal et contagion de
peste, institue pour son héritier, sa femme, aussi atteinte,
et à son défaut, F. Claude Séneton, sous-prieur du couvent
des Carmes (R. G., p. 259).
   i$6<), 28 juillet — Le gouverneur de Lyon, Mandelot,
pour assurer la sécurité des habitans de la ville, ordonne
aux échevins de faire arrêter les réformés non soumis et de
les faire conduire par les penons au couvent des Carmes.
Les couvents des Célestins et des Cordeliers furent dési-
gnés aussi comme prisons destinées à recevoir les héré-
tiques (V. Péricaud, Notes et Documents). Il ne paraît pas
que les Carmes aient reçu ces prisonniers ; quant aux Céles-
tins, ils ont refusé de les laisser massacrer. En 1572, les
Vêpres lyonnaises n'auraient ensanglanté que les murs du
couvent des Cordeliers (V. Péricaud, Notes et Documents,
31 août 1572 et 10 septembre 1572). Le procès-verbal de
ces massacres, qui avait été transcrit sur les registres de la
municipalité, a été lacéré par le secrétaire de la ville, Jean
Ravat.