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242                 CATALOGUE DE NEUVILLE

  « Donné à Paris sous notre scel archiépiscopal le
20 décembre 1765.
                           « f ANTOINE, archevêque de Lyon.
        Et plus bas :                  « Par Monseigneur,
(Sceau aux armes du prélat).                   « BAZILE. »

   Les chanoinesses n'étaient, en effet, admises qu'après
avoir fait preuve, par titres originaux, de cinq (10) géné-
rations nobles du côté paternel, sans compter la présentée;
il fallait même des marques honorifiques jusqu'au septième
aïeul. Du côté maternel, il suffisait que la mère fût demoi-
selle, c'est-à-dire, fille de père et mère nobles. Un décret
du cardinal d'Estrées avait, en 1669, renouvelé et réglé la
production et la vérification des preuves de noblesse.
   Le Chapitre fut sécularisé par le pape Benoît XIV, par
bulle du 7 août 1751, obtenue à la sollicitation du cardinal
de Tencin, archevêque de Lyon, lequel décréta, les 21 sep-
tembre 1751 et 29 octobre 1752, l'union au Chapitre des
monastères de Blyes et de la Bruyère, qui furent suppri-
més ( n ) .
   Le Saint-Père donna aux religieuses de Neuville des
Statuts conformes à l'état de chanoinesses régulières; ils
furent agréés par le Chapitre de Saint-Claude et autorisés
par lettres-patentes du Roi du 4 novembre 1755 (12).

   (10) Neuf, antérieurement à 1751.
   (11) La vente de leurs biens fut autorisée pour l'acquittement de
leurs dettes.
  (12) A cette époque, d'après l'abbé Gourmand, loco citato, p. n , les
revenus du couvent étaient de                           6,7591. 16 s.
  Et les charges de                                     2,964 1. 13 s.

  Soit un revenu annuel net de,                        3,795 1. 03 s.