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I78                  HISTOIRE DU COUVENT

créées à des degrés inférieurs les professions d'apothicaires,
puis de perruquiers barbiers. En 1662, la limite des attri-
butions de chacun était encore très incertaine, car nous
voyons que Pierre Fabre, nouvellement pourvu d'une charge
de maître perruquier-barbier, avait été assigné par les
maîtres chirurgiens pour être empêché de faire le poil et la
barbe. Le consulat, trouvant que ce n'est pas là s'immiscer
dans l'art de la chirurgie, décide qu'il défendra Fabre contre
les demandeurs (Péricaud N. et Doc, 4 janvier 1662).
Cette réclamation tendrait à faire croire que la considération
attachée au collège des médecins ne s'était pas encore
communiquée à la communauté des chirurgiens. Toutefois
le consulat ne fit pas si bon marché des titres de ceux-ci à
l'estime publique; les mêmes distinctions honorifiques
vinrent bientôt encourager et récompenser l'étude de la
médecine et celle de la chirurgie. Aussi ne voyons-nous
 que les apothicaires anoblis accusés de déroger aux règles
 de la noblesse, en continuant à exercer ce métier après leur
 anoblissement (5).

   30 Corporation des apothicaires. — iy74. — Reçu de
M. Albouy, pour la séance de sa réception au rang des apo-
thicaires, la dite séance tenue en notre réfectoire, le samedi
pendant le chapitre, 50 livres.
  1755. — Reçu de M. Lucron, syndic des apothicaires,
pour le louage de la salle de leurs assemblées, 30 livres.
  iySS- — Reçu de M. Couze, pour l'honoraire de l'acte
de sa réception au corps des apothicaires, fils de maîtres,


  (5) Instance au Parlement de Paris, contre les frères de Pierre Vive,
A. M. AA., 101 p.