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 io6                 HISTOIRE DU COUVENT

 résidence du R. P. provincial. A la tête de la communauté
 était le prieur ; après lui venaient le sous-prieur, le sacris-
 tain, le Procureur et trois clavaires ou porte-clefs du cou-
 vent.
    Après les Pères il y avait les Frères clercs et les Frères
 laïcs ou convers. Les premiers étaient les Frères admis à
 la profession comme aspirants à la prêtrise et devant être
 un jour Pères. Les Frères laïcs ou convers, quoique soumis
 à la double formalité de la prise d'habit et de la profession,
 ne recevaient jamais la prêtrise, ni la qualité de Pères. Ils
 étaient chargés du service intérieur et extérieur du couvent.
    Enfin, depuis 1649, en vertu d'une décision du chapitre
 provincial, tenu cette même année dans le couvent de Lyon,
 une maison de novices y fut établie. Les postulants au
 noviciat y étaient reçus pendant quelques jours en habit
 séculier. Puis ils prenaient sans solennité l'habit de Frère
clerc ou Frère laïc, suivant qu'ils aspiraient ou non à la
prêtrise, mais restaient novices pendant un an. Le noviciat
pouvait être abrégé de deux mois par une dispense du Pape.
Après ce temps ils recevaient solennellement l'habit religieux
et étaient alors par leur profession engagés définitivement
dans les ordres. Si les novices devenus profès avaient été
antérieurement reçus prêtres, ils étaient nommés Pères
immédiatement après leur noviciat, puisqu'ils n'avaient pas
à passer par les ordres inférieurs.
   III. Organisation religieuse, élections, chapitre provincial,
discret ou socius, dêfiniteur, visites. — Le prieur aussi bien
que les autres officiers du couvent étaient élus par la Com-
munauté assemblée capitulairement et à la majorité des
voix. Les Pères avaient seuls le droit de voter, mais l'élection
n'était valable que si le candidat avait réuni la majorité plus
un des suffrages de tous les religieux, composant le cou-