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NOTRE-DAME-DE-LYON 491 de Saint-Just et de Saint-Irénée, et, dans la banlieue, ceux des Etroits, de Saint-Fons, d'Oullins et des Lé- preux, au delà du Rhône (1). En 1305, l'archevêque Louis de Villars eut l'intention d'unir l'hôpital du Pont-du-Rhône, ainsi que celui de Sainte-Catherine et la Maladrerie d'outre-Rhône., aux dotations du chapitre de Saint-Nizier qu'il venait de fonder. La clause d'union fut même rédigée (2); mais comme elle constituait une charge réelle, on la retrancha dans la rédaction définitive de l'acte, et l'hôpital fut maintenu sous la direction des frères du Pont (3). En 1308, le même archevêque lui légua 20 sous (4), et, l'an- née suivante, Mariette, veuve de Jean d'Anse, charpen- tier, lui laissa un lit garni (5). L'archevêque Pierre de Savoie qui remit, vers 1309, (1) V. Ibid. et Agar, vol. I et II. (2) « Item damus et concedimus pro dote eidem eeclesie patronatum ipsius ecclesie Saneti Niezecii et de Baone. Item hosphale Sanctie Catherinae Lugduni, hospitale pontis Rodani et maladeriam de ultra pontem Rodani cum ipsorum hospitalium et maladerie juribus, appenditiis et pertinentiis universis, hoc retento quod prepositus et capitulum hospitalitates inibi fieri consuetas per aliquem seu aliquos probos viros manutenere teneanlur, dictarum domorum edificia in statu tenere et alia onera perpetuo supportare, prout est fieri con- suetum, et ad hoc abstringi per juramentum volumus prepositum et capitulum ecclesie supradicte. » (Arch. départ, du Rhône, Inventaire ou Cartulaire de Saint-Nizier, t. I, p. 3.) (3) Ibid., id. p. 12 et 26. (4) Ibid. Agar, vol. IV, n" 16 ; et Guichenon, Hist. de Dombes, t. II, p. 332. (5) « Item hospitali pontis Lugdunensis Rodani... unum lectum garnitum de culcitra, pulvinar de pluma, duobus linteaminibus et de quadam flaccata semel pro elemosina do, lego. » (Arch. départ., Testamenta, 1.1. f. 45.)