Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        NOTRE-DAME-DE-LYON                        501

  pourront prononcer aucune sentence d'excommunication
  ou d'interdit sur ledit hôpital ni sur ses recteurs, offi-
  ciers et biens, pour quelque cause que ce soit, ni même
  faire aucun exercice de justice, si ce n'est seulement par-
  devant Sa Sainteté ou son légat. Enfin, il accorda une
  indulgence plénière in articule» mortis à tous ceux qui
 décéderont dans l'hôpital, y feront élection de sépulture
 ou lui feront des legs à l'intention des pauvres. »
    Les consuls, ainsi qu'ils en avaient pris l'engagement,
 ordonnèrent, dès leur entrée en possession, les répara-
 tions indispensables, pourvurent à l'aménagement des
 salles destinées aux malades, organisèrent le service et
 firent un appel pressant à la charité, qui ne leur fit pas
défaut. Les principaux bienfaiteurs, à cette époque, fu-
rent Jean de la Grange, chaussetier (1478), et Alphonse
de Saint-André, qui instituèrent l'hôpital pour héri-
tier (1); Jaquemette Girardon (1482), qui lui légua un
domaine sis à Irigny(2); Thomasse, veuve de Claude
Butillion (1487), et Jean-Baptiste Matise (1497), qui
créèrent des rentes en sa faveur (3), etc. D'un autre
côté, ses revenus s'accrurent de ceux de deux petits hô-
pitaux qui lui furent annexés : l'hôpital de Saint-Laurent-
des-Vignes, fondé en 1474, par Huguette Balarin, veuve
de Jacques Caille (4), et l'hôpital de Saint-Jean, près la
porte Saint-Georges, donné, en 1482, par Claude de la
Roche, notaire (5). Mais toutes ces ressources cumulées


    (1) àreh. municip., série GG; Dagier, Hist. de l'hôpital général,
t. I, p. 63.
   (2) Dagier, o. 1., 1.1, p. 62.
   (3) Arch. municip., série GG; et Dagier, t. I, p. 67.
   (4) Ibid., série GG.
   (5) Bullioud, Lugdunim sacroprophanim, index,8, f. 28.