Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
506                   N0TRE-DA5IE-DE-LY0N

ture d'elles et des pauvres (1) ». Plus tard, il départit à
quelques-unes des fonctions spéciales, et abandonna à
celle qui paraissait le plus digne, en lui conférant le titre
de Mère, certains soins d'administration, de surveillance
et de discipline.
   Dans une réunion tenue le 5 août 1507, les consuls agi-
tèrent la question, sur la demande du recteur Jacques
Barondeau, de savoir si elles devaient être autorisées à se
marier, et décidèrent « attendu la diversité des oppinions
qu'elles demeureront en Testât qu'elles sont et sans leur
permettre mariage (2)». En 1514, l'évêque suffragant sol-
licita l'admission de deux nouvelles repenties et proposa
en même temps de constituer toutes ces filles professes.
Cette proposition fut repoussée. La délibération consu-
laire prise à ce sujet mérite d'être reproduite.
   « Du 21 décembre 1514. — A esté mys en termes et
recité quelques propoz qu'a esté ouvert par Mons. l'éves-
que suffragant et maistre Jaques Barondeau, procureur
de Messrs les conseillers recteurs de l'ospital du Pont
du Rosne, par la voix dudit Barondeau comparant, c'est
assavoir d'aviser s'il seroit bon et convenable de faire et
constituer les filles repenties, qui sont et seront mises
audit hospital pour servir les povres, professes, telle-
ment que depuys qu'elles seroient receues elles n'en pour-
roient jamais sortir, qui seroit cause, comme ilz disoient,
qu'elles auroient meilleur voulenté et affection de bien
servir et de n'avoir espoir de sortir jamais dudit hospi-
tal, et ladite matière bien et au long entendue et déba-
tue, considérans que les biens dudit hospital sont or-



 (1) lbid.,BB. 27, f» 55 et 72.
 (2) Ibid., BB. 3, f 172.