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464 BÉCHEVELIN Le plan qui accompagne cette note est donc entièrement neuf. U a été dresse'au 60,000e d'après divers documents écrits et tous les plans dont j'ai pu avoir connaissance. Ce n'est pas sans peine que j'ai pu faire concorder les indica- tions de ces derniers avec les données fournies par le ter- rain. L'inexactitude des proportions se compliquait d'erreurs absolues; c'est ainsi que le plan de Mornand, fort intéres- sant du reste, a mal placé le chemin de Villeurbanne. Je n'ai pas besoin de dire que cette esquisse est loin d'être elle-même a l'abri des erreurs. L'analyse que je viens d'exposer indique suffisamment a combien de méprises je me suis trouvé exposé. D'un autre côté beaucoup de noms de pro- priétés marqués sur les cartes de Mornand et de Bouchet me sont inconnus, et, faute de pouvoir en indiquer l'emplace- ment précis, j'ai préféré ne pas en marquer les noms sur mon croquis. Cependant, malgré ces difficultés, je ne crois pas, à part les chemins secondaires entre ceux des Culattes et des Rivières qu'il est difficile de restituer avec certitude, je ne crois pas m'être trompé trop souvent dans le tracé des voies de communication. Je n'ai rien négligé du reste pour obtenir dans cette esquisse restreinte la plus grande exac- titude possible. Les rives du Rhône en amont sont telles qu'elles étaient il y a un siècle; la partie comprise entre Pierre-Bénite et Champagneux a pu être reproduite d'après les cartes actuelles, car elle ne paraît pas avoir sensible- ment changé depuis plus de cent ans- la carte de Cassini, quoique les plaçant mal au milieu du fleuve, représente en effet les îles des Comtes et de l'Archevêque avec la confi- guration qu'elles ont gardée jusqu'à nos jours. On reconnaîtra aussi que le petit plan de la ville de Lyon en reproduit, aussi fidèlement que possible, la topo- graphie, telle qu'elle était dans la première moitié du xvme siècle, ainsi que les îles qui se trouvaient au-dessous