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458                          BÉCHEVBLIN

qu'il y a eu là un lac, comme il en a existé dans 111e Che-
valine.
   Le second point de repère est le Moncelet, petite moite
de terre qui n'existe plus, que je sache, mais dont l'empla-
cement se détermine exactement entre le cours Lafayette et
le chemin de Saint-Antoine, à 300 mètres de la place do la
Cité. Le carrefour de Symandre, qui vient ensuite, était
situé à la rencontre de la route de Crémieux et do chemin du
Sacré-Cœur. D'après le procès-verbal de 1479, on allait en
ligne droite du Moncelet a Symandre, il n'en est plus de
même aujourd'hui, et la limite forme un angle très-accusé qui
contourne en partie la Ferrandière. Au xv8 siècle, cette pro-
priété n'existait pas et un riche citoyen de Lyon, Martin de
Troye, l'ayant fait construire vers le milieu du siècle sui-
vant, tint sans doute à ce qu'elle fût comprise dans les
limites de la juridiction de Lyon, et cela se fit d'autant plus
facilement que ce domaine fut plus tard érigé en fief.
   De ce point nous suivons le chemin de Gênas jusqu'au
chemin dit Vinatier et qui sépare les communes de Bron et
de la Guillolière. C'est au débouché de ce chemin que se
trouvait le bois de Montchat dont il reste encore des traces.
Le chemin Vinatier (1), appelé par Tindo simplement « petit
chemin », aboutit a la grande route de Grenoble. La se trou-
vait le rameau ou buis de Chaussagne au milieu duquel était
plantée une croix (2). De la on suit un autre chemin sur le
 prolongement du précédent jusqu'à la Femme-Morte ancien-


  (1) Le plan de 1770 indique un autre chemin, Vinatier entre le
rameau de Chaussagne et la Femme-Morte. Ce terme de Vinatier ne
serait-il pas un mot local signifiant vicinal ?
   (2) Le plan de 1770, contrairement à tous les autres documents, place
la croix des Rameaux non sur la grande route, mais sur le chemin
conduisant de Saint-AIban aux Aissards, Ce doit être une erreur.