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266                     COMPTE-RENDU.

 vous a valu, l'an dernier à pareille époque, un remarquable
rapport du docteur Rougier, bien fait, avec ses honorables
 devanciers dans cette voie, pour consacrer à jamais des
traditions aussi recommandables.
   Vos travaux, pendant l'année qui vient de finir, ont été si
nombreux et si importants, qu'il faudrait une plume plus
habile que la mienne pour en tracer le tableau ; le fond est
votre propre ouvrage; je réclame votre indulgence pour la
forme et l'arrangement; ne pouvant aborder les détails,
j'essaierai d'esquisser l'ensemble et l'esprit des travaux, de
saisir la pensée dominante des orateurs, et de peindre, par
les traits les plus saillants, la physionomie de leurs commu-
nications. Je suivrai, pour l'ordre des matières, l'ordre même
du programme académique.
   Toutes les classes ont rivalisé de zèle ; toutes se sont
disputé l'honneur d'animer vos séances et d'enrichir vos
annales.
   Vous avez admiré la science scrutant, avec toutes les
ressources de l'art moderne, les phénomènes variés de la
nature, pour lui dérober ses secrets et agrandir la sphère
des connaissances humaines; la physique et la météorologie,
la chimie, l'histoire naturelle et les sciences médicales vous
ont tour a tour apporté leur tribut.
   M. Fournet vous a communiqué ses intéressantes études
sur les Jlurores boréales ; il a découvert et établi leurs rela-
tions avec les orages et les tempêtes qui les suivent, et a été
amené à conclure qu'elles se forment dans des régions
atmosphériques moins élevées qu'on ne l'avait supposé, jus-
qu'à ce jour. Ces observations du savant professeur se
trouvent hautement confirmées par l'histoire des aurores
boréajes antérieures où l'on constate les mêmes coïncidences,
et par ce fait que les étoilesfilantespassent dans des régions
plus élevées que ce phénomène météorologique. Cet habile