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MON VOYAGE A PARIS. 497 vivement préoccupé, lorsque je me sentis saisi et arrêté par le bras. Je me retournai vivement et je reconnus , à mon grand plaisir, dans celui qui avait ainsi interrompu ma p r o - menadeet mes méditations, mon ancien aini Tom Taylor, avec lequel j'avais été, pendant quatre années,apprenti dans l'ho- norable maison Muscado Pruno el O , épiciers en gros dans Lombard-Street. Tom n'avait aucune disposition pour le c o m m e r c e ; tout son plaisir était d é l i r e et d'étudier. Il avait fini par aban- donner la carrière du poivre el du café pour en suivre une moins lucrative, mais plus avantageuse au point de vue des intérêts intellectuels. Après les éludes nécessaires, il s'é- tait engagé dans les ordres s a c r é s , et il avait été nommé ré- cemment ministre dans un village voisin de Londres. Si ce modeste emploi ne lui avait pas valu beaucoup d'argent, il lui avait permis d'acquérir une belle et honorable réputa- tion, et, ce qui était mieux encore, il lui avait fourni l'occa- sion de connaître une jeune miss , aussi aimable que b e l l e , dont il avait eu le bonheur d'obtenir la main. Il y avait peu