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ÉG1JSK 11E SAINT-JEAN. Il e XII sièele qui relayent, lui donnent un aspect sévère et grandiose que peu d'églises possèdent au même degré. Elle se compose de deux étages de fenêtres à ogives, dont les inférieures sont très élancées. Les autres sont plus courtes et quelquefois divisées en trois baies par des colonnettcs. jll en est, parmi celles-ci, dont l'ogive extrêmement surhaussée se termine par un lobe fort petit, à la façon mauresque. Entre les deux étages d'ouvertures, règne une ligne de fenêtres simulées à plein cintre, rangées deux par deux, qui corres- pondent à la galerie de l'intérieur de l'église. On devine par ce mélange d'arcs aigus et demi-circulaires, que l'apside appartient à la transition, c'est-à -dire au milieu ou à la fin du XII e siècle; une balustrade évidée du XVe siècle la termine. Les deux apsides latérales sont de forme carrée. Notablement plus basses que la grande, elles ne se distinguent que par des roses de la transition formées do petits médaillons disposés en croix. A la suite de celte partie ancienne de l'église, viennent les deux tours élevées au-dessus des bras du transept. Leurs bases renfer- ment des portions contemporaines du chœur où le plein cintre est employé concurremment avec l'ogive. Toutes deux ont de superbes rosaces du XIII e sièele, en forme de roue, percées dans les murs des extrémités nord et sud ; toutes deux ont, sur chacune de leurs faces extérieures, trois étages d'ouvertures ogiviques, dont l'un est remplacé, au nord et au sud,par les rosaces dont il vient d'être ques- tion. Les piliers qui se croisent aux angles de ces tours carrées, contribuent par leur faible saillie à l'effet plein de noblesse de l'o- rient du vaisseau. Quant aux tours elles-mêmes, leurs sommets semblent d'âges un peu différents; celle du sud est plus riche ; ses dernières fenêtres divisées par des meneaux du XVe siècle sont sur- montées d'une balustrade élégante de la même époque, recouverte néanmoins d'un toit à quatre eaux et à faible inclinaison. Le haut de la tour du nord renferme les cloches ; par raison de solidité, peut- être, il est d'une grande simplicité; il paraît dater du XIVe siècle; sa toiture est semblable à l'autre. Parmi les cloches de Saint-Jean, plusieurs ont de fortes propor- tions, mais une seule est réellement remarquable ; elle fut fondue