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A DIVERSES lil'OOliES. 203 me Et fiualciuuut pour les canons que la ville en écrira à M do Saint-Chamond qui en a une vingtaine, et que M. de Gilberter sera prié de disposer M me de Saint-Chamond à les prêter à la ville, en cas que le péril de siège ou courses des ennemis la presse; ce qui étant refusé par ladite dame, le Consulat en écrira au roi et au- trement y pourvoirait par les moyens les meilleurs qu'il verra être.» Le fort ne fut pas fait, mais le système do demi-lune fut achevé avec une coutregarde en avant de la porte de la Croix-Rousse. On acheva en même temps la fortification qui bordait le Rhône depuis l'église d'Ainay jusqu'au pont du Rhône, et qui se termina par le bastion Villeroy, en avant de la Charité. Telles sont les dernières fortifications qui s'entreprirent à Lyon jusqu'à nos jours, on ne fit plus que réparer ces fortifi- cations, et, les fonds no suffisant pas, elles ne tardèrent pas de tom- ber en ruines. XVI. 1G90. — A la fin du XVII e siècle, Louis XIV rendit une ordon- nance par laquelle les détenteurs des places qui avaient servi de clôtures, fossés, remparts et fortifications devaient payer une cer- taine somme au trésor pour avoir le droit de conserver ces places. En exécution de cette déclaration, MM. les prévôt des marchands et échevins furent taxés à 150,000 fr. et deux sols par livre, comme possesseurs des fonds situés dans l'étendue des fossés de la Lanterne depuis le Rhône jusqu'à la Saône; ce sont les seules fortifications anciennes rachetées par la ville. 1700. — Pendant tout le XVIII e siècle, iî n'y eut plus aucune nouvelle fortification, et les anciennes achevèrent de se ruiner. En suivant sur les plans successifs, on voit disparaître les remparts de- puis les portes de St-Clair jusqu'à Ainay, et s'élever à leur place les ports, les quais et le quartier de Perrache qui s'agrandit à la fin de ce siècle de toute la presqu'île par la fameuse chaussée du même nom.