page suivante »
DE L'HABITUDE,
DE SON INFLUENCE SUU LE PHYSIQUE ÃÃT LE MORAL
DE L'HOMME,
ET DES DANGERS QUI RESULTENT DE SA BRUSQUE I N T E R R U P T I O N ,
PAU
Le D r MARTIN jeune, de Lyon ( t ) .
La science de l'homme ne pourra arriver à la perfection
qu'il lui est donné d'atteindre, que lorsque les physio-
logistes et les métaphysiciens, qui se partagent à eux seuls
son vaste domaine, auront enfin compris qu'ils doivent réunir
leurs forces et marcher de concert à la conquête du grand
problême de la pensée et de la vie. Tout en reconnaissant
la nécessité de laisser la physiologie et la psychologie se déve-
lopper librement dans la sphère de leurs attributions respec-
tives, nous ne devons pas oublier qu'elles ont l'une et l'autre
pour objet des faits de la nature humaine, que ces faits sont
tous des manifestations de l'organisme vivant, qu'ils sont
( i ) Chez Savy, quai des Célestins.