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112 YERNINAC DE SAINT MAUR. communications, de la population, des contributions, de l'a- griculture, des manufactures de soie, île toile, de chapellerie, du commerce des fers, de la corroirie, de l'imprimerie-librai- rie, de l'épicerie, des manufactures d'indiennes à Yernaison, des filatures de colon à Lyon el à Ncufville, des fabriques de chapellerie à Montant,à Saint Andéol, à Sainl-Symphorien, des manufactures de papiers peints de Lyon el de Sainl-Genis- Laval; des verreries de Givors, de Pierre-Bénile, d'Ainay et dePerrache; des manufaclures.de vitriol. Ce qu'il dit de l'ins- truction publique, des établissements de bienfaisance, nous paraît suffisant, quoique limité comme le reste du livre. Le chapitre de la religion est mesquin et sans portée. Ver- ninac ne comprend pas que le peuple se fût attaché de p r é - férence aux prêtres non assermentés, à ceux qui n'avaient pas brisé le pacte de la grande et forte unité religieuse. Au surplus, il déclare que l'attachement qu'on avait pour eux ne se liait à aucune vue politique. Yerninac avait eu de la peine à obtenir les renseignements qu'il désirait, et les indications ne lui étaient pas toujours venues avec précision et fidélité, surtout en ce qui touchait aux résultats de l'industrie el du commerce, ainsi qu'aux p r o - duits de l'économie rurale. Il a raison d'observer qu'un « h o m - me public ne peut interroger à cet égard, sans exciter la méfiance. On croit qu'il cherche des bases de nouvelles impositions, lorsqu'il n'est animé que de vues de félicité publique. » Si l'on a cru quelquefois ce que dit le citoyen Préfet, on ne s'est pas toujours trompé. La Description de Yerninac avait un mérite qui fut ap- précié, comme on le voit par la lettre que lui écrivit Chaplal, ministre de l'intérieur. « Vous avez réuni el classé avec beau- coup d'ordre un grand nombre de faits importants. Vous ne vous êtes pas borné à faire connaître les maux dont ce dé- parlement a élé théâtre et victime ; vous avez indiqué les remèdes. Vous aviez commencé a les appliquer. Ce que vous observez sera utile à vos successeurs, el je crois qu'il est