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YERM.NAC DE S.-UST-MAUR. 113 bon que Lyon soit connu tel qu'il est aujourd'hui, pour que les bons citoyens se réjouissent, en voyant combien on peut attendre d'une administration sage, qui ne précipite pas sa marche. » Le ministre parle au préfet de ses successeurs, parce que, en effet, au moment où la statistique fut livrée à l'impres- sion, Verninac était déjà nommé plénipotentiaire en Hel~ vélie. On peut croire que sa pleine puissance ne fui pas étrangère à l'organisation de la république du Valais ; il resta peu d'années à Berne, et depuis lors ne remplit plus au- cune fonction publique, La Suisse (il à Verninac des r e - mercîments plus utiles que séduisants, et qui donnèrent lieu à un procès (1807-1810). C'est là peul-êlre la cause pour laquelle Verninac fut éloigné de la carrière diplomatique. Comme beaucoup d'autres qui oublièrent trop aisément leurs actes et leurs paroles, Verninac avait bien pu payer son tribut aux circonstances politiques, dans les violents ora- ges de la révolution ; mais il n'a laissé à Lyon que le sou- venir d'un bon administrateur, d'un homme aimable, spirituel et bon, enfin d'un protecteur des sciences, des lettres et des arts. Il mourut le 1 " juin 1822, à Manslc, près d'Angoulême, cl, peu de temps encore avant cette époque, ne cessait de parler de Lyon et de ses habitants avec le plus vif inté- rêt (1). On peut utilement joindre à l'opuscule de Verninac Ylns- truclion sur les nouvelles mesures à l'usage du déparlement du fthâne, rédigée par la commission des poids et mesures établie à Lyon. Cette instruction fui publiée par ordre du citoyen (1) Celle notice esi presque entièrement extraite d'un opuscule de M. J.-R. Dumas, l'Eloge historique de Raymond Verninac, prdfet du département du Rhône, prononcé le 29 mai 1826, dans la séance psihliq îe de l'Académie de I.yon. Ihid., Garret, 1320, iu-8° de 4 5 pages. — Archives du Rhône, loin. I V . — liablic, Biogr. ait. VERNINAC. 8