page suivante »
ÉTUDE SUR LA GENÈSE DES PATOIS BT SPÉCIALEMENT DU ROMAN OU PATOIS LYONNAIS suivi D'UN ESSAI COMPARATIF DE PROSE ET PROSODIE ROMANES (SUITE (*) »"—^/veoe^, VI ROMAN CATALAN Impossible de s'occuper de l'espagnol, sans jet* un coup d'œil en passant sur le catalan, en possession, dès le xrae siècle, d'être la langue des Juglars, prédé- cesseurs et inspirateurs des Trobars, trouvères ou trou- tià dours, qui ont donné le ton à l'Europe jusque vers le milieu du xvie siècle. Le catajan, nommé par les Valenciens et les regnicoles langue Lémosine ou Limousine, aurait été, s'il faut les en croire, commun et presque identique avec la Provence, le Languedoc et la Guienne : (2) nous allons voir si l'on ne (1) Voir les précédentes livraisons. (2) Le premier mai 1859, Barcelonne rétablissait en grande pompe les jeuxflorauxqui y avaient brillé de tant d!éclat jadis à la cour des comles de Catalogne. Parmi les invités, figuraient au premier rang les félibres ou poètes Provençaux : « Venez parmi nous et chantez sans crainte, disait en s'adressanl à eux, dans son discours d'ouverture , le Président don Francisco Permariyer : Canteu sens por, trûvadors provensals, ca?*u en Catala, y animeu vos de l'esperitde nostres pares.