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POESIE. JMsus ! c'est pour Ja mère émue, agenouillée, L'image du trésor qui fait bondir son coeur -, Et, pour la vierge frêle et de larmes mouillée, Le lys aux blancs reflets appui de sa candeur, JÉSUS ! savants rhéteurs, cessez vos analyses ; C'est un souffle d'amour que Dieu seul exhala; Il n'a rien de commun avec vos froides brises ; Moi je regarde en haut : je sens qu'il vient de là . Aglaée GARDAZ. UN NOM Quand sous l'air velouté frissonne le feuillage, Et que les nénuphars se reposent dans l'eau, Lorsque le rossignol parle son frais ramage, Comme pour saluer le joyeux renouveau ; Lorsque la fleur sourit sur le buisson sauvage, Appelant les regards de l'enfant vif et beau, Que tout chante l'amour au sein du paysage, Et que le papillon sort d'un frêle tombeau ; On sent le cœur aussi s'épanouir à l'aise, Ainsi qu'un bouton d'or sous le ciel qui le baise ; Des effluves de vie abondent en tout lieu. Mais dans l'or du matin, la pourpre des soirées, Dans toutes ces splendeurs champêtres et sacrées, On lit avec amour l'auguste nom de Dieu ! Adèle SOUCHIER.