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                      OU JARDINIERS D£ LYON                        465

 « soubz le clochier de ladicte Esglize » il leur soit accordé
et permis de «faire dire et cellebrer le service de leur dicte
 « confrérie par ung prestre habitue de lad. Esglize dans.
« ladicte chappelle. »
   Puis ils expriment le désir que les chanoines se rendent
dans la chapelle de la confrérie, la veille et le jour de
Toussaint, pour y chanter un Magnificat, moyennant une
redevance annuelle de deux livres tournois à payer au sous-
maître du choeur.
   Le Chapitre acquiesce à cette double demande et accepte
la rétribution qui lui est offerte. La seule condition qu'il y
met est que l'ordre régulier des offices de la collégiale ne
sera en rien troublé par les cérémonies des confrères, le
droit de propriété de la chapelle restant intact.
   Cette convention était exécutoire dès le jour même, veille
de la fête de tous les Saints (i i).
   Mais il semblait écrit que la confrérie des Vignerons ne
devait pas jouir d'un long repos. Ce qu'une cession gratuite
lui a donné à titre temporaire, un acte contraire peut l'en
déposséder brusquement. Les Associés en font bientôt la
fâcheuse expérience.
   M. de Villars ayant retiré aux confrères la faculté de se
réunir dans sa chapelle, ceux-ci ne croient faire mieux que
de porter, cette fois encore, leurs doléances aux chanoines
avec prière de les pourvoir d'un autre oratoire.
   A l'assemblée capitulaire du 16 février 1596, se présente
Jean Losset, député de la communauté des Vignerons, qui
« remonstre que de toutte ancienneté lesdictz vigneyrons


reproduites à une clef de voûte de la nef voisine et répétées au qua-
trième compartiment de la grande voûte de Saint-Nizier.
   (11) Reg. cap. G. 2855, n° 20, fol. xxx.
  N° 6. — Décembre 1890.                                      31