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OU JARDINIERS DE LYON 463 « Hugues Guerin Maurice Paris Jehan Chappuys Anthoine « Guillot chanoynes de lesglize séculière et collegialle « Sainct Nizier de Lyon Au son de la grosse cloche a « Iheure et manière accoustumez en leur chappitre assem- « blez et cappitulans. « Sont venuz au présent chappitre Toussainctz De La «, Rippe courrier de la confrérie des Vignerons qui est de « tous les Sainctz (7) Benoist Favrot Pierre Mury Françoys « Guy et Pierre Drut vignerons Lesquels ont remonstre « ausd. sieurs Secretain et Chappitre que par les troubles « derniers leur chappelle qui estoit joignant le cymitiere de « ladicte esglize avoit esté desmolie les suppliant les vouloir « accomoder de quelque chappelle pour faire dire leur « service. « Et sur ce délibère leur a este permys faire dire par ung « prestre habitue de ladicte Esglize que présenteront audict « chappitre leur service en la chappelle des Harbales- « triers (8) a toutes heures excepte durant les salmons et (7) Ce vocable de la Toussaint était aussi celui de la confrérie des Vignerons de Montbrison établie dans l'église des Cordeliers de cette ville. Cette association reconnaissait encore pour son patron saint Vincent. (Histoire des couvents de Montbrison avant 1793, par Auguste Broutin. Tome I er , pp. 211 et suiv.) (.8) La compagnie des 200 arquebusiers de la Ville, créée en 1555 par lettres-patentes de Henri II et augmentée en 1561 par Charles IX, était dans le principe une confrérie d'arbalétriers fondée en l'honneur, de saint Sébastien. (Voir de Rubys : Histoire de Lyon, pp. 364, 486 et 500.) Indépendamment de cette troupe organisée militairement et qui exerçait un service public, il y avait encore à Lyon diverses sociétés de tir dites Chevaliers de l'Arc ou de l'Arquebuse. « Les chevaliers de l'Arc « constituaient une très ancienne confrérie, érigée en compagnie royale « par Charles VII, en 1431, et qui occupait une maison située à l'angle