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               CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS                      317

laissé vacant le bénéfice d'Ainay, le roi désigna alors Ves-
pasien Gribaldi comme bénéficier. Il était archevêque de
Vienne quand il en fut pourvu (49).
   Depuis l'abbé de Gaddi, [tous les revenus de l'abbaye
rentraient dans les caisses de l'abbé, qui était alors chargé
de faire vivre les moines en leur donnant chaque année blé,
vin, bois et argent nécessaires à leur entretien. Mais il
arrivait souvent que le fermier général des revenus de
l'abbaye ne donnait pas les choses convenues en bonne qua-
lité, de là de graves plaintes qui arrivèrent à l'abbé Gribaldi
à son entrée en charge. Une nouvelle transaction intervint
alors, 1568, entre les moines et Vespasien Gribaldi, et ce
dernier leur octroya pour tenir lieu du blé, vin, etc., portés
dans la convention de 1548, des dîmes, domaines et rentes
nobles spécifiés dans le nouvel arrangement (50). Le sort
des moines d'Ainay devint plus doux et leur vie plus
honorable.
   L'abbé Gribaldi vint assez rarement visiter son château
de Chazay ; notre ville perdait de plus en plus de son
importance par la disparition des familles chevaleresques et
du prieuré.


   (49) Grand Cart. d'Ainay, t. II. Introd., p. xxi.
  Gribaldi. — D'or au sautoir ancré d'azur. Devise : Plus penser que
dire pour parvenir.
  Vespasien Gribaldi, abbé d'Ainay, archevêque de Vienne, portait :
écartelé au I er et 4e de gueules au barbeau d'argent couronné d'or;
au 2e et 4e d'or Ă  trois fasces de sable et sur le tout d'or au sautoir
ancré d'azur.
  (Ces armes sont peintes sur un pontifical manuscrit conservé à la
bibliothèque de Lyon.)
                                                     DISSARD.
  (50) Arch. delà Charité. B. 250, ch. 2.