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              LETTRES D'HIPPOLYTE FLANDRIN                 443

rougeole en train, les beaux petits enfants vont bien. Aline
a toujours quelque chose à désirer du côté de la santé.
   J'apprends à Tinstant la nomination de Janmot à la place
de professeur de peinture, et celle d'Aligny, le paysagiste,
à celle de directeur de l'Ecole de Lyon. Ceci me paraît
bizarre et je ne sais vraiment comment on pourra user d'un
pareil arrangement. Je désire de tout mon cœur que Jan-
mot ait à se louer de l'accueil de tous ceux avec qui il doit
coopérer, mais les apparences et les idées préconçues sur
son caractère me font craindre pour lui bien du tracas.
   Adieu, cher ami, je vous embrasse ainsi que Mme Lacu-
ria, pour ma femme, mon frère, Aline, et pour tous nos
petits qui savent combien nous vous aimons.

       Votre ami,

                                               H. F.




                                            (Sans date.)


   Voilà bien longtemps déjà, mon cher ami, qu'avec une
bonne lettre, j'ai reçu votre portrait. Il est admirable : je
suis heureux de le posséder et le regarder souvent; car c'est
l'image d'un frère, d'un bon, d'un vrai ami. J'accepte avec
bonheur et reconnaissance l'étude que Mme Lacuria veut
bien me faire. Elle aura encore un autre prix à nos yeux.