Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
l86     FRAGMENT D'UNE TOPOGRAPHIE HISTORIQUE

et incultes, etc., et qui doivent lui revenir après sa mort
(Cartulaire de Savigny, charte 644).
   Adzelène souscrivit, la même année, à la donation que
firent ses neveux, des biens qu'elle possédait à Arnas, et sur
lesquels elle avait une pension viagère. Elle fit valider son
consentement par Gérard II, comte de Lyon et de Forez,
appelé en cet acte le très noble comte (nobilissimi comitis),
et par Guy, surnommé le Vieux {senior), qualifié vicomte,
dans la charte 648 (Ch. 645).
   Après la mort d'Adzelène, arrivée vers 1033, des diffi-
cultés s'élevèrent entre l'abbaye de Savigny et Astrudem,
nièce d'Adzelène, à laquelle elle succéda en la dignité d'ab-
besse, qui réclamait la même pension viagère comme
nécessaire à l'entretien de son monastère. Hugues et
Bérard, ne voulant pas manquer à leurs engagements, lui
offrirent une somme d'argent qu'elle accepta (Ch. 646).
   En la même année 1033, Raymonde, fille de Frédeland,
qui avait épousé Guy de Belmont (de Bellomonte), cheva-
lier, se désista également en présence de Burchard II,
archevêque de Lyon, des droits qui pouvaient lui appartenir
sur la dite église d'Arnas. (Ch. 647.)
   Enfin, la donation étant définitive et consentie par tous
les intéressés, grâce à l'intervention de l'archevêque de
Lyon et de Vienne, de Tévêque Malien, de Guy, vicomte,
et de Humbert, prévôt de l'illustre chapitre de Lyon et frère
d'Astrudem, l'abbaye de Savigny érigea en prieuré l'église
d'Arnas, de l'obédience de laquelle dépendaient trois
paroisses : Saint-Pierre de Dracé, Sainte-Marie d'Ouilly et
Saint-Pierre de Boennaco? (22) (Ch. 648).


   (22) Nous ignorons la situation de ce dernier lieu; en 1789, le
prieur avait la collation d'Amas, Ouilly et Dracé.