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                       DU VAL-DE-GRACE                       3)1

Jacques, situé alors comme aujourd'hui, précisément en
face du Val-de-Grâce.
   Telle est vraisemblablement l'origine d'une confusion qui
s'est perpétuée jusqu'à nos jours dans les traditions popu-
laires de ce quartier de Paris.
   A dater de la fin du xvn e siècle, l'histoire de ce couvent
ne présente plus aucun événement qui mérite d'être
signalé.


                              §11.


    En 1790, la communauté du Val-de-Grâce fut supprimée
 comme toutes les autres et reçut l'ordre de dresser un
 inventaire de ses biens avant de vider les lieux. « Détail
 « touchant, qui nous montre que le souvenir d'Anne
 « d'Autriche était resté unculte dans la maison, les religieuses
 « présentèrent son appartement tel qu'il était au temps de sa
 « royale habitante, avec ses boiseries sculptées, son ameu-
 « blement, avec le crucifix, le prie-Dieu, les reliques de la
 « reine. Ces dames soulignèrent tous les objets qui avaient
« appartenu à leur fondatrice. »
   Malgré ces précautions, les objets d'art de toutes sortes
que renfermait l'Eglise furent mutilés, détruits ou volés. Le
magnifique maître-autel dont nous parlent les documents
anciens disparut alors. Le beau groupe en marbre de la
Nativité du Christ, chef-d'œuvre de François Anguier, dut
son salut à l'intervention d'Alex. Lenoir, qui le fit trans^
porter au Musée des Petits-Augustins qu'il avait installé
pour la conservation des Å“uvres d'arts Plus tard, Napo-
léon I er le fit placer dans l'Eglise Sâint-Roch, où il est
encore actuellement.