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ÉLOGE DE M. DE CHANTELAUZE PRONONCÉ PAR M. P. SAUZET à la séance publique de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, le 28 février 1860(1), MESSIEURS, Notre honorable président vient d'inaugurer dignement ses fonctions ; il a remercié l'Académie en la louant, et pour la louer, il n'a eu qu'a faire son histoire. Il a retracé votre passé avec une élévation de langage qui nous a rappelé le style élégant et pur du compte rendu par son savant pré- décesseur.Tous deux nous ont prouvé, une fois de plus, que les sciences et les lettres n'ont qu'une langue ; les arts sa- vent aussi la parler, et, tout à l'heure, un de nos confrères dont nos yeux admirent tous les jours le noble ciseau, cap- tivera l'auditoire par un discours sur la dignité de l'art, où les juges les plus difficiles retrouveront toute la dignité des lettres. Mais auparavant, une grave mission m'est dévolue. On vous a dit vos travaux et vos honneurs. (1) Nous-sommes heureux d'avoir pureproduire l'allocution de M. Sauzet, appelé, comme président sortant, à rendre hommage à la mémoire des Aca- démiciens morts pendant l'année, et chargé particulièrement de l'Eloge de M. de Chantelauze. A. V.