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86 LETTRES DE F. OZANAM. Mon cher ami /j'étais fort en train de continuer, quand ou est venu médire de plier sur le champ ma lettre, attendu que le courrier part. Aussi bien, je pourrai terminer quelque autre jour, et cependant je t'envoie cette épitre ainsi tronquée, la livrant à ta discrétion. Tout se résume au reste à te dire que j'ai le cœur plein d'admiration et de plaisir, que je viens d'embrasser la plus aimable famille et qu'un tel moment est mal choisi pour écrire. Le temps vient où nous pourrons causer de tout ceci en- semble, cela vaudra mieux que mon verbiage. Adieu, tu sais que je t'aime de longue date et de bon cœur, A.-F. OZANAM.