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A DIVERSES ÉPOQUES. 201 ledesire, MuusieurDunay, votre affectionné ami,pour vous servir.» 4 août 1635. A peine la peste avait-elle fini ses ravages que les travaux de for- tifications sont poussés avec vigueur et même M. Dunay écrit au capitaine Laligne : « Etant nécessaire pour le service du roi et conservation de celte ville de faire promplement continuer à tra- vailler aux fortifications qui sont ordonnées et qu'il est besoin pour ce faire quantité de charrois pour porter les fascines et gazons, nous ordonnons très expressément à tous les susnommés qui ont des chevaux et charrettes en cette ville d'en fournir tous les jours trois attelées de deux ou trois chevaux pour mener proche de la porte Saint-Sébastien toutes les fascines et gazons nécessaires où il leur sera montré. A peine de désobéissance et aux contrevenants de dix francs d'amende chacun pour le payement d'autres che- vaux et charrettes à leur place. » En an plus tard , ces travaux n'étaient pas terminés , car, dans une délibération à l'Hôtel-de-Ville, le mardi 16 septembre 1636, le prévôt des marchands déclare « que la dernière alarme avenue samidi dernier à l'approche des ennemis, était cause qu'il avait donné aux comparans, c'est-à -dire aux échevins et à MM. les envoyés du clergé et de la justice, la peine de venir à l'Hôtel- de-Ville ; « Quoiqu'on ait ru depuis avis que lesdits ennemis reculent pour se joindre aux troupes de Gallas, afiu de résistera celles de Ber- nard de Yeymard et au cardinal de Lavalelte, le prévôt n'hésite pas à proposer la levée du deux mille hommes de pied et de deux cents chevaux , ce qui demande 84,000 francs pour tenir ces troupes deux mois en campagne. « Il ajoute qu'un des principaux moyens de conserver la ville était la continuation des fortifications commencées, que la plupart des habitants du pays plat du Lyonnais y ont donné des corvées. Reste ceux du Forest et du Beaujolais, lesquels par leur éloigne- ment ne pouvant rendre sans grand inconvénient pareil devoir, M. le gouverneur a résolu qu'au lieu de corvées ils bailleraient l'argent qu'il conviendra pour payer ceux qui travaillent pou'