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fit) VEBNINAC DE SA1NT-MAUH.
par Mercié, et portail l'effigie de Bonaparte, avec cette lé-
gende : A Bonaparte, réédificaieur de Lyon. Sur l'exergue, ou
lisait : II. Verninac, "préfet, au nom des Lyonnais reconnuissans.
Au revers, une couronne de chêne entourait celle inscrip-
tion : Vainqueur à Marengo, deux fois conquérant de l'Italie,
il rétablissait la place Bellecour, désormais Bonaparte, et en
posait la première pierre le 10 messidor, an VIII de la répu-
blique, premùr de son consulat. 1800. v. s.
En 1807, Ã l'angle de la maison dont Bonaparte avait
posé la première pierre, on plaça, du côté du pont Tilsilt,
l'inscription suivante :
LE XXTX 1VIN. MDCCC,
BONAPARTE
POSA LA Ire PIERRE DE CES ÉDIFICES,
IL LES RELEVA PAR SA MVNIFICENCE.
Pensant à rétablir l'Académie de Lyon, "Verninac tint chez
lui, le 24 messidor an VIII (13 juillet 1800) à l'hôtel de la
préfecture, rue Boissac, une réunion de littérateurs et d'ar-
tistes, qui approuvèrent le projet qu'il leur communiqua.
Il rendit, le même jour, un arrêté qui obtint l'approbation
du gouvernement, et d'après lequel l'Académie de Lyon re-
prit son existence sous le nom d'Athénée.
Nommé président, Verninac employa tous les moyens pos-
sibles pour donner à la Compagnie renaissante le mouvement
qui prouve la vie. Il doubla le prix, proposé pour l'an I X , s u r
les substances indigènes propres à la teinture ; il lit les fonds
de la première couronne déposée sur le front de Millevoye.
Le sujet du prix élail la Satire des romans du jour, considérés
dans leur influence sur les mœurs et le goût de la nation.
Ce prix qui consistait en une médaille d'or de 600 fr. fut
décerné en l'an X (1801-1802).
On dut à Verninac la fondation de rentes en tiers conso'
lidé. Aucun détail d'adminislivd.ion intérieure n'échappai! Ã