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20                      EGLISE DE SAINT JEA*.

   A côté de l'horloge est une petite chapelle, dont le rétable en
pierre divisé en trois niches est d'un excellent travail florentin de
la Renaissance. Les grandes statues de Vccce homo qui l'ornaient
jadis ont disparu ; on y a déposé récemment le buste de saint
1 renée.
   Les deux liras de la croix, les petites nefs, et la plupart des
chapelles étaient pavées de pierres tumulaires des grands person-
nages enterrés dans l'église. Mais il n'en reste plus aujourd'hui
qu'un bien petit nombre que l'on puisse déchiffrer, et seulement
dans les lieux les moins fréquentés. Presque toutes représentent les
défunts en habits sacerdotaux avec les insignes de leurs grades et
leurs armoiries, sous des pinacles ou dais gothiques ; quelques-unes
étaient incrustées de bronze ou de marbre. Au pied de la chapelle
de la Vierge, il s'en trouve deux dont les dates seules sont lisibles.
Elles sont de 13-41 et 1344. Près de l'horloge est celle du sacristain
Henri de Sacconay, docteur en droit, mort en 1444.
   En descendant vers le portail, on trouve la chapelle du clocher.
Elle est décorée d'un curieux morceau de sculpture. C'est un
groupe de niches de la lin du XVe siècle, surmonté de plusieurs
ligures d'anges à genoux, le tout en pierre peinte. On croit y dé-
couvrir une Assomption de la Vierge. Dans le pavé, sont les épita-
phes de deux sous-maîtres, Alexandre de Gouttes, décédé en 1G28,
et Charles Caillet qui élait, en outre, prêtre perpétuel; il mourut
en 1081.
    Plus bas est la chapelle du Sacré-Cœur, ornée récemment avec
un grand luxe sur les dessins du M. Cheuavard. Le marbre, le
bronze, l'or, la peinture en couvrent les murailles. Le tableau de
l'autel est de M. Blanchard ; les statues en marbre blanc de la
Vierge et de saint Jean sont de M. Legendre-Héral. Contre le mur,
dans une châsse richement dorée est le corps do saint Exupère,
donné parle pape actuel à la Société de la Propagation de la foi.
   Plus bas encore, se trouvent les portes de la sacristie paroissiale.
C'était autrefois le passage qui conduisait à l'église de Saint-Etienne,
contigue à la cathédrale.
   Vient ensuite la chapelle de Saint-Joseph, renfermant le chef de
saint Loup, évoque de Lyon au VI'' siècle. Il a été transféré ici de