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                        LES AQ.UEDUCS                      271

Crécy, cote 282; tout au plus pouvait-elle avoir été dérivée
pour l'usage d'une villa ou d'un groupe d'habitations, qui
aurait pu exister sur la colline, vers la maison de campagne
ou château actuel de M. Frèrejean. Nous avons, en mars
 1888, détaché de la cuvette du canal, un morceau de béton
de tuileaux recouvert d'un dépôt calcaire de om,oo5m/m
d'épaisseur, précipité sur l'enduit lisse, preuve certaine du
fonctionnement de cet aqueduc.
    Plus haut, toujours au Collin, dans ce chemin rapide
dont nous venons de parler, mais à la cote 300, MM. Faisan
et Locard indiquent un canal d'aqueduc, il était certaine-
ment visible au jour où ils ont écrit, les habitants nous l'ont
affirmé, mais un mur avait été construit depuis, à l'empla-
cement indiqué, ce système devait aboutir vers Crécy,
cote 282, où l'on nous avait certifié qu'on trouve souvent des
substructions antiques; il dérivait des eaux captées à une
altitude supérieure à la source d'Arche, soit des eaux prises
en Haute-Arcbimère sous la roche de Saint-Fortunat.
   Enfin une troisième source, celle des Vignes, sur la pente
du coteau rive gauche du vallon d'Arche, cote 350, a été
l'objet de travaux de captage, sa nymphée, analogue à celle
du vallon d'Arche sur Saint-Romain, et à celle de la. fon-
taine du Tioii, nous donne la certitude qu'elle a été captée
à l'époque romaine, la contrée était alors boisée etgazonnée,
son débit devait être assez abondant et régulier. Aussi
croyons-nous qu'elle a été dérivée vers la cote 340, au
Montellier, au moyen d'un petit et simple canal dont on
nous a dit avoir trouvé des vestiges en plantant des vignes.
   Le vallon d'Arche, sur Saint-Didier, devait compter trois
systèmes hydrauliques dérivant des sources placées aux
altitudes suivantes: sources d'Arche, 300 ; source des
Vignes, 350 ; sources supérieures du vallon, 400 environ.