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                         LES AQUEDUCS                       279

en revanche, qu'il est l'élève de notre École nationale poly-
technique; il unit à la science l'honnêteté et l'indépendance
qui sont de tradition dans le corps des Ponts et Chaussées.
  A propos du tracé de l'aqueduc, il s'exprime ainsi, p. 226,
au sujet des ingénieurs romains :
    « Il est facile de reconnaître que le nivellement a été fait
«   par des ingénieurs très capables et très habiles au manie-
«   ment des instruments. »
    Au sujet des siphons : « Et ces points ont été si bien
«   choisis sous le double rapport de la convenance topogra-
«   phique et du nivellement, que le plus habile de nos ingé-
«   nieurs ne trouverait à faire que des changements par-
«   faitement insignifiants. »
    Page 227 : « On peut donc regarder comme constant,
«   que les opérations principales, à savoir : la fixation de la
«   prise, de l'arrivée et de la fuite, ont été faites avec une
«   sagacité et une habileté parfaites. »
   M. de Gasparin rectifie Delorme, qui ne paraît pas avoir
connu le siphon de Saint-Genis-Terrenoire, dans la traver-
sée de la vallée du Chagnon, et qui a cru que la tranchée
d'essai, ouverte d'abord et abandonnée ensuite, était affec-
tée à amener les eaux du Jannon et de Langonan dans le
véritable canal d'aqueduc.
   Mais il ne rectifie pas Flachéron, qui connaissait ce siphon
et le réservoir de chasse, dans le mur duquel il signale les
deux trous, maçonnés jusqu'à demi-épaisseur du parement
du mur, qui vise la vallée et la ligne des siphons.
   Il rectifie Flachéron, qui croyait à l'existence d'un pont à
siphon entre le réservoir de chasse du fort Saint-Irénée, et
le réservoir de fuite de la porte de fortification dite de
Fourvière.