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428 CORRESPONDANCE. pour les paroles, et non pas les paroles pour le chant. » {Ins- truction pastorale et Mandement sur le Chant de l'Eglise, 1816). Il ajoute : TITRE PREMIER. DU CHANT. ART. 2. Désirant que tous les fidèles présents à nos saintes cérémonies mê- lent leur voix, autant qu'il leur est possible, aux chants de l'église, uous vou- lons que, surtout pour les parties de l'office auxquelles tous peuvent le plus fa- cilement prendre part, le plain-chant soit seul exécuté. ART. 7. Nous voulons que le serpent se borne à l'exécution pure et simple, note par note, du plain-chant, attendu qu'il n'est admis, dans l'église, que pour suppléer à la faiblesse et à l'incertitude des voix. Mgr Rendu, évêque d'Annecy, m'écrivait .- < J'ai lu l'éner- > gique et respectueuse protestation que vous avez consignée dans votre lettre liturgique à S. E. Mgr le cardinal-archevêque de Lyon. Je n'ai pas besoin de vous dire que je partage vos idées. Les institutions que le passé nous a transmises sont comme les vieilles chartes, il faut leur laisser ce cachet d'authenticité qui leur est nécessaire pour mériter le respect et la foi de l'avenir.... Il n'est pas indifférent que MM. les chanoines de Lyon puissent dire aux fidèles : c'est ainsi que les catholiques lyonnais célé- braient, il y a douze siècles. Pour eux, le véritable progrès, c'est la conservation. » L'opinion de NN. SS. Parisis et Rendu sur la musique préten- due religieuse est partagée par NN. SS. les archevêques et évêques de Besançon, de Tours, de Saint-Brieuc, de Metz, de Strasbourg, de Chartres, d'Amiens, etc. J'invite M. Roux à lire les écrits suivants : Instituts liturgiques, de Dom Guéranger ; De la Question liturgique, par Mgr Parisis, 1846; Lettre d'un prêtre de Paris (Voix de la Vérité, mai 1846) ; Deux lettres écrites d'Allemagne sur la Musique dans les églises et sur les Orgues, par feu M. Nolhacaîné, de si digne et si savante mémoire ;