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            LA FONDATION DE L'ACADÉMIE DE LYON                            413

   Jusqu'à ce moment, l'Académie n'avait observé qu'une
seule règle, l'obligation pour chaque membre de la Com-
pagnie de l'entretenir à son tour d'un sujet, laissé à son
choix (1).
   Une fois installée à l'archevêché, elle adopta un règlement
plus circonstancié, et le nombre de ses membres, qui n'était
alors que de douze, fut porté à vingt-cinq.
   Ainsi constituée, l'Académie vit accourir dans son sein,
tout ce que Lyon comptait de notabilités, dans le clergé, la
magistrature et le barreau (2). Et, c'est alors que, grâce à
la haute protection du maréchal de Villeroy, des lettres
patentes du mois d'août 1724 vinrent confirmer officielle-
ment l'existence de la Compagnie, en lui donnant le titre
d'Académie des Sciences et des Lettres.

  (1) CIZERON-RIVAL, Lettres familières de Boileau et de Brossette, p. XIII.
  (2 ) En 17 2 3, l'Académie comprenait dix-neuf membres, dont voici la liste :
    i° Le président Laurent Dugas ;
   2° Claude Brossette, avocat ;
    3° Le P. de Colonia ;
   4° Le P. Folard ;
    5 0 Laine, directeur de l'Hôtel de la Monnaie ;
   6° Le P. Lombard ;
   7° Pierre Aubert, avocat ;
   8° Dominique de Ponsaimpierre, seigneur du Perron ;
   9 0 Cheinet, conseiller à la Cour des Monnaies ;
  100 Michon (Annibal), musicien ;
  n ° Jacques Annibal Claret de la Tourette de Fleurieu ;
  120 Glatigny (Gabriel de), avocat général ;
  130 Glatigny (Gabriel de), 2 e du nom, son frère ;
  140 Pestalozzi (Jérôme-Jean), médecin ;
  150 Dugas (Pierre), fils de Laurent Dugas ;
  16° Billy (Pierre de), avocat ;
  170 Mignot, abbé de Bussy ;
  180 Maischel, Allemand ;
  190 Abbé Tricaud, érudit.
                    (Lettre de Bottu de Saint-Fonds du 7 avril      IJ23).