Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                           AUGUSTE ALLMF.R                    243

rantisme; la première fois ses blessures le firent acquitter,
la seconde fois il s'évada.
   De son mariage avec Marie de Cbâtenay il eut deux fils :
Louis, officier d'artillerie, tué en 1813 à la bataille de Leipzig,
et Jacques-François, né en 1783 qui épousa, en 1812,
Adélaïde-Augustine Cretolle, et fut le père d'Auguste
Allmer.
   Jacques-François exerça successivement les fonctions de
vérificateur aux comptabilités, trésorier de la colonie
d'Afrique à Saint-Louis, payeur principal de la trésorerie
de l'armée et sous-chef au contrôle central du ministère
des finances. Il prit sa retraite en qualité de contrôleur prin-
cipal des dépenses générales et mourut en 1852.
    Auguste Allmer passa ses premières années à Chantilly,
où sa famille possédait une maison de campagne. L'enfant
 préférait les courses dans les grands bois à la lecture et à
l'étude ( 1 ) ; le dessinateur et l'écrivain sauront plus tard
s'en souvenir. Mais son père s'inquiéta. Il envoya son fils
à la petite communauté de Saint-Germain-des-Prés. On y
remarqua cette vive intelligence rebutée par le latin et le
grec, séduite par les auteurs français et le dessin. C'est
qu'Allmer entendait chanter en lui les mille voix de la forêt
adorée et y rêvait trop souvent. Quoi qu'il en soit, ses études
terminées, Allmer débuta, en 1836 sous les ordres de son
 père, par un emploi de surnuméraire dans la division du
 Contrôle, puis il fut placé, en 1839, à la tête de la perception
 de Bain, arrondissement de Redon (Ille-et-Vilaine), enfin
il obtint, quelques semaines plus tard, d'être envoyé à Estra-
 blin, avec résidence à Vienne : le climat breton nuisait à



( l ) Revue Epigraphique, n° 96, p. 66.