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             NOTES ET DOCUMENTS SUR CORDELLES                    375

   Au-dessous, en plus petits caractères :
   Regina celi alléluia, oe (pour eo) quem meruisti portare
alléluia. Resurrexict sjcut dixit alléluia. Ora pro nobis deum
alléluia.
   « Les mots sont séparés par des fleurons ou par une petite
plaque chargée de trois pièces héraldiques : une hermine,
une coquille et un dauphin.
   « Les empreintes figurées, produites par de très belles
matrices et bienvenues à la fonte, représentent : saint Pierre
et saint Paul, sous deux arcs en accolade, géminés ; — saint
Jean-Baptiste ; — saint Martin et saint Antoine, accompagné
de son pourceau ; — une sainte martyre ; — au-dessous,
deux croix formées de croisettes accolées ( i ) . »
   La deuxième cloche, fondue à Paris en 1842, eut pour
parrain M. Chevron (Claude) et pour marraine Mmc Coudour
(Catherine). La troisième, fondue la même année chez
Gallois, à Paris, fut donnée en 1842, à l'église de Cordelles,
par M. Guillon, curé de Saint-Priest-la-Roche.
   Au milieu du cimetière on voit encore aujourd'hui une
croix dont une partie est fort ancienne. Sur un socle en
pierre de construction récente se trouve un pilier carré dont
chaque angle est orné d'un clocheton gothique d'un travail
délicat, et qui supportait, autrefois, une croix dite croix des
morts. La pierre qui soutient le pilier est ornée d'un
écusson dont le champ est réticulé ou losange, au chef chargé
d'un aigle issant entre un cœur et une croisette.
   Sur une autre face on lit, en caractères gothiques, l'ins-
cription suivante : « L'an mil V e XVIII (1518) et au mois
d'avril a été faite cette croix. »
       (à suivre)                          J. PRAJOUX.

  (1) J. Déchelette, Inscriptions   Campanaires de Varrondissement de
Roanne.