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                LA LISTE HPISCOPALL DK LYON                  91

le confier au relieur. L'écriture moderne appartient proba-
blement à la moitié du siècle précédent ; le titre est libellé de
la sorte : Tabula Archicpiscopornm Lugdunensium antiqua,
addila Martyrologio EccJesix Lugdunensis MS. et Necrologio
Eccksix Major is a S. Photino ad Ludovicum de Villariis, hoc
est ad annum 1300 aut      IJOJ.
   Le codex, déposé au trésor actuel de Saint-Jean et dont le
regretté M. M.-C. Guigue a usé pour sa publication de
YObituaire, s'il était complet, devrait la contenir également.
Mais il a subi plus d'une mutilation : les pages sont liées
sans ordre ; ses fragments sont rapprochés au hasard et on
y saisit des lacunes assez longues. La pièce n'y est pas entrée.
   Le désir ne nous serait pas venu de pousser plus loin nos
investigations et nous aurions continué à discourir de ce
troisième catalogue sur la foi de ses transcriptions fautives,
sans la complaisance du fils et du successeur du laborieux
archiviste départemental que nous venons de nommer. Par
une de ces bonnes fortunes inespérées, qui sont le privilège
et la récompense des chercheurs exercés et infatigables,
M. Georges Guigue avait été mis sur la trace du manuscrit
original du nécrologe, égaré à quelle date et dans quelle
cachette, on l'ignorait absolument. Dès le mois de septembre
 1887, un de ses plus distingués anciens collègues de l'Ecole
des Chartes lui en communiquait une description et une
analyse, sans même soupçonner l'intérêt qu'on attachait
ici à la confirmation de la découverte. Annoncer que les
notes de M. Auvray, qui ont traversé les Alpes, nous
ont été remises avec la gracieuse permission d'en disposer
à notre gré, n'est-ce pas tout ensemble louer l'auteur de
ce prêt généreux et lui mériter la reconnaissance de nos lec-
teurs, autant que la nôtre personnelle et très vive.
   L'authentique nécrologe de notre Primatiale, avec toutes